Journée mondiale de lutte contre l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC)
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Publié le 24.10.2023

Journée mondiale de lutte contre l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC)

À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC), les équipes Inicea se mobilisent.

Du 29 octobre au 3 novembre, Inicea vous invite à participer à différents événements de prévention et de sensibilisation : ateliers, formations et conférences organisés au sein des cliniques de Soins Médicaux et de Réadaptation, spécialisées en neurologieEn partenariat avec la Fondation pour la Recherche sur les AVC, Inicea se mobilise pour contribuer à l’éducation en matière de santé et sensibiliser la population aux risques d’AVC. 

Selon The Lancet Neurology, en France, nous estimons à environ 150 000 le nombre de nouveaux cas d’AVC par an. Une personne sur 5 sera touchée par un AVC, et pour un quart d’entre elles, il surviendra avant l’âge de 65 ans. C’est la première cause de mortalité chez les femmes, devant le cancer du sein, et la deuxième cause de décès toutes causes confondues. Parmi les 800 000 personnes ayant survécu à un AVC, 60 % conservent des séquelles plus ou moins invalidantes, ce qui fait de l’AVC la première cause de handicap acquis.

 

Qu’est-ce que l’AVC ?


Définition

Un accident vasculaire cérébral (AVC) survient lorsque la circulation sanguine vers ou dans le cerveau est interrompue, soit par un vaisseau sanguin bouché (AVC ischémique, le plus fréquent), soit par un vaisseau sanguin rompu (AVC hémorragique), ce dernier étant moins fréquent (moins de 15% des cas).


Connaître les principaux facteurs de risque de l’AVC
 

L’AVC n’est pas une fatalité ! On pourrait réduire de 90 % le risque d’AVC si les principaux facteurs de risque étaient connus et suivis. 
Explique Emmanuelle Gourtay, Directrice Générale de La Fondation pour la Recherche sur les AVC.


La majorité des décès sont précipités par des facteurs de risque tels que l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, l’obésité ou le diabète, qui peuvent, dans une large mesure, être évités ou contrôlés. L’hypertension artérielle est responsable d’un AVC sur deux. Un hypertendu sur 2 s’ignore et seulement 1 sur 2 se soigne. Ainsi, le dépistage de l’hypertension artérielle et l’observance des traitements pourraient réduire de moitié le risque d’AVC.

Outre l’activité physique régulière et une alimentation saine, une surveillance régulière de la tension artérielle, du taux de cholestérol et du taux de sucre dans le sang (glycémie) permet de mieux évaluer le risque d’accident cardio-vasculaire chez l’adulte.


Reconnaître les signaux d’alerte de l’AVC

L’accident vasculaire cérébral (AVC) se caractérise par l’apparition soudaine de symptômes neurologiques. En cas d’apparition brutale, même transitoire, d’un de ces 4 signes : une déformation de la bouche, une faiblesse d’un côté du corps, bras ou jambe, des troubles de la parole ou de la compréhension, la perte de la vision d’un œil ou d’une partie du champ de vision, il est indispensable d’appeler le 15 afin de bénéficier d’une prise en charge adaptée dans une unité neuro-vasculaire.


Prévenir l’Accident Vasculaire Cérébral

Plusieurs mesures permettent de réduire le risque d’AVC et les dangers qu’il présente :

  • Dépister et traiter les maladies qui augmentent le risque d’AVC : hypertension artérielle, diabète, hypercholestérolémie, fibrillation atriale…
  • Ne pas fumer.
  • Équilibrer son alimentation en privilégiant les fruits et les légumes, et en réduisant la consommation de viandes rouges, de sel et de graisse.
  • Pratiquer régulièrement une activité physique.
  • Limiter sa consommation d’alcool.
  • Apprendre à reconnaître les signes d’alerte d’un AVC.
     

La prise en charge pluridisciplinaire Inicea pour les patients post-AVC


La dextérité manuelle et la marche sont les séquelles les plus difficiles à réadapter. Ces handicaps influent sur la qualité de vie et l’autonomie des personnes, rendant certaines d’entre elles parfois très dépendantes. Les investissements et les recherches menées par les équipes spécialisées Inicea portent sur la prise en charge et l’amélioration de l’efficacité des soins médicaux et de réadaptation post-AVC. Différents programmes personnalisés permettent de minimiser les séquelles motrices et cognitives des patients victimes d’un accident vasculaire cérébral et contribuent à améliorer leur qualité de vie au quotidien.

Afin de mieux comprendre les principaux facteurs de risque de l’AVC, d’identifier les signaux d’alerte et de prévenir la maladie, nos équipes de soins médicaux et de réadaptation spécialisées animeront différentes conférences et ateliers d’information. Du 29/10 au 03/11, Inicea vous invite à participer à ces rencontres et formations.
 

La Fondation pour la Recherche sur les AVC


La Fondation pour la Recherche sur les AVC est la première et la seule fondation entièrement dédiée à cette maladie. Cette entité privée à but non lucratif a été créée le 17 octobre 2014. Son ambition est de mieux prévenir l’AVC en identifiant plus précisément ses déterminants, de mieux traiter l’AVC aigu en développant de nouvelles approches thérapeutiques, d’améliorer la récupération post AVC, et de mieux prévenir et traiter la démence d’origine vasculaire. Ses ressources provenant uniquement de la générosité privée, grâce à ses donateurs et partenaires, la fondation agit sur tous les fronts contre l’AVC. Pour en savoir plus ou soutenir la recherche sur les AVC rendez-vous sur www.fondation-recherche-avc.org.


 

Annexe 1 : Agir vite pour le cerveau
©Fondation pour la Recherche sur les AVC

Agir pour le cerveau

Annexe 2 : Diminuer le risque d’AVC 
©Fondation pour la Recherche sur les AVC

9 mesures pour diminuer le risque d’AVC

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